Après avoir obtenu plusieurs premiers prix aux Conservatoire de Versailles et de Saint Maur-des-Fossés en orgue, clavecin et musique de chambre (classe de Frédéric Desenclos, Eric Lebrun et Richard Siegel), Gaétan Jarry entre en 2007 au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il obtient en 2010 la licence d'orgue - interprétation dans la classe d’Olivier Latry et Michel Bouvard. Passionné par l’esthétique musicale baroque, il fonde l'ensemble Marguerite Louise qui se constitue de jeunes interprètes talentueux, avec lesquels il se tourne particulièrement vers l'interprétation du répertoire sacré des 17ème et 18ème siècles . En soliste ou en ensemble, Gaétan Jarry se produit dans des lieux prestigieux : Chapelle Royale de Versailles, Cité de la Musique (Paris), Abbaye de Royaumont...
Depuis septembre 2010, il a pris la direction des Petits Chanteurs de Saint François de Versailles. En 2012, il dirige le choeur de l'ensemble Voix Célestes dans un programme de musique sacrée du 19ème siècle, notamment dans le cadre d'une résidence à l'abbaye de Royaumont. Gaétan Jarry est co-titulaire des grandes orgues de l'église Sainte Jeanne d'Arc de Versailles ainsi que des grandes orgues historiques de l'église Saint Gervais à Paris.).
Depuis septembre 2010, il a pris la direction des Petits Chanteurs de Saint François de Versailles. En 2012, il dirige le choeur de l'ensemble Voix Célestes dans un programme de musique sacrée du 19ème siècle, notamment dans le cadre d'une résidence à l'abbaye de Royaumont. Gaétan Jarry est co-titulaire des grandes orgues de l'église Sainte Jeanne d'Arc de Versailles ainsi que des grandes orgues historiques de l'église Saint Gervais à Paris.).
photo Franz Griers
Anastasie Jeanne pratique parallèlement l’orgue et le clavecin dès son plus jeune âge, développant très tôt une soif d’authenticité et un goût pour un répertoire éclectique. Elle débute l’orgue à l’âge de 7 ans avec François Clément au CRR de Clermont-Ferrand et poursuit son parcours à Moscou, sa ville natale, dans la classe d’Alexei Chmitov, où elle obtient un diplôme de fin d’études et est nommée lauréate du Concours International des Jeunes Organistes de Moscou. De retour en France, Anastasie intègre la classe de clavecin d’Elisabeth Joyé au CRR de Paris et obtient son DEM. En 2018, elle obtient sa licence de clavecin et basse-continue au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP) auprès d’Olivier Baumont, Blandine Rannou et Kenneth Weiss. Elle poursuit également ses études d’orgue avec Paul Goussot au CRR de Rueil-Malmaison, où elle obtient son Diplôme de perfectionnement en 2020. Elle termine brillamment ses études au CNSMDP en juin 2022, en obtenant son diplôme de master. Sensible à la grande diversité de facture instrumentale et aux sources musicales historiques, Anastasie tend à recréer un univers fidèle aux répertoires qu’elle aborde.
Elle se produit avec divers grands ensembles comme Les Ambassadeurs - La Grande Écurie, Le Poème Harmonique et l’ensemble Le Balcon. En tant que soliste et continuiste, elle a participé à des projets variés, tels que le festival « Bach en Combrailles », « Cadets en Scène », « Les Jeudis Musicaux » à La Chapelle Royale de Versailles, ainsi qu’à la production de l’Opéra « Dienstag aus Licht » de Karlheinz Stockhausen à la Philharmonie de Paris. Elle a également été invitée à plusieurs résidences artistiques, notamment à la Petrikirche de St-Pétersbourg pour un récital soliste en avril 2019, au Château de Chambord en mars 2019 et à l’abbaye de Royaumont en novembre 2021. Durant son parcours, elle a eu l’occasion de travailler avec de grands noms tels que Skip Sempé, Alexis Kossenko, Thierry Maeder, Bertrand Cuiller, Maud Gratton et Sébastien Daucé. En plus de ses performances en concert, Anastasie a créé un spectacle inspiré de l'œuvre de Madame d'Aulnoy, "La biche au bois", alliant musique baroque et théâtre.
La claveciniste Elisabeth Joyé, « Discrète mais essentielle » (Qobuz 2012) est une figure majeure de l’école française de clavecin. La presse retient d’elle des interprétations d’une grande délicatesse, un art du toucher inégalé, enfin, une recherche constante de couleurs et d’expressivité. Cette science du clavier, Elisabeth Joyé l’a apprise auprès de grands noms du clavecin : Gustav Leonhardt au Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam, Bob van Asperen au Conservatoire Royal de La Haye, Jos van Immerseel au Conservatoire Royal d’Anvers où elle est lauréate d’un Premier Prix avec « Grande distinction ».
En soliste, elle enregistre (pour Alpha, Casa) Bach et de la musique française (Jacques Duphly). Tant au disque qu’en musique de chambre, elle aborde un répertoire très varié (Blow, Telemann, Couperin, Gaultier de Marseille) avec Gérard Lesne, Pierre Hantaï, Hugo Reyne, Sebastien Marq, Benjamin Alard, Monique Zanetti. Son prochain disque sera consacré (à l’orgue et au clavecin) à l’œuvre de Johann-Caspar-Ferdinand Fischer, une musique aux croisements de l’esthétique française et allemande.
Elle est aussi une continuiste très appréciée (avec Les Musiciens du Louvre, La Simphonie du Marais, le Concert Spirituel, Le Concert Français…) elle joue dans les plus importants festivals de France, Belgique, Canada, Espagne, Estonie, Italie ou Mexique et participe à plus d’une trentaine d’enregistrements. Enfin, Elisabeth Joyé est une pédagogue très recherchée. Elle enseigne au Conservatoire du VIIe arrondissement de Paris, ainsi que dans des master-classes en France et à l’étranger.
photo Jean-Baptiste Millot
Tout d'abord pianiste et violoncelliste, Noémie Lenhof tombe amoureuse de la viole de gambe en 2013, alors qu'elle mène des études de conservation du patrimoine à l'École Nationale des Chartes. Guidée dans un premier temps par Christine Plubeau, elle intègre en 2017 le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris dans la classe de Christophe Coin, dont elle sort diplômée en 2022 avec une mention Très Bien à l'unanimité.
Instrument aux multiples facettes et aux répertoires variés, la viole de gambe offre des terrains de jeux infinis que Noémie se passionne à explorer. La musique de chambre tout d'abord, qu'elle pratique régulièrement auprès de musiciens reconnus tels qu'Olivier Baumont, Hugo Reyne ou encore Alexis Kossenko, mais aussi avec son complice de toujours, le claveciniste Guillaume Haldenwang. C'est avec lui qu'elle remporte le prix F.J. Aumann à l'International Biber Competition 2019 (Autriche).
Noémie intègre également très tôt des formations de taille plus importante, au sein desquelles elle se plaît à parfaire, entre autres, sa pratique du continuo : Les Musiciens du Louvre (Marc Minkowski), Les Ambassadeurs – La Grande Ecurie (Alexis Kossenko), Artaserse (Philippe Jaroussky), Correspondances (Sébastien Daucé), Les Musiciens de Saint-Julien (François Lazarevitch), etc.
C'est enfin en tant que soliste que Noémie s'est récemment illustrée, en donnant plusieurs récitals en France et à l'étranger (château de Goulaine, Oude Muziek Utrecht,...). “Marin Marais, Le Manuscrit Retrouvé” est son premier album.
Après de classiques études de violoncelle à Nice et Paris, Étienne Mangot se tourne vers l’interprétation sur instruments anciens. Il étudie le violoncelle baroque et la viole de gambe, et se perfectionne au Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Passionné par tous les instruments « da gamba », en continuelle recherche, il collabore avec luthiers et archetiers pour reconstruire des modèles rares aux timbres particuliers, notamment un baryton à cordes de Pierre Jaquier. Après l’Académie de Monaco et les CRR de Toulon et de Nice, il enseigne actuellement au Conservatoire de Limoges, se produit et enregistre avec Café Zimmermann (Céline Frisch & Pablo Valetti), Les Passions (Jean-Marc Andrieu), Akadêmia (Françoise Lasserre), Les Lunaisiens (Arnaud Marzorati) et La Chapelle Rhénane (Benoît Haller). En musique de chambre, il joue aux côtés d’Aline Zylberajch, Pierre Hantaï, Hugo Reyne, Flavio Losco, Alice Piérot et Freddy Eichelberger. En 2008, il fonde l’ensemble Filigrane qui rassemble des musiciens complices, jouant chacun plusieurs instruments, amoureux du grain du son et du tissage des voix.
Marouan Mankar-Bennis débute ses études musicales à Limoges puis se perfectionne auprès d’Elisabeth Joyé qui sera pour lui une rencontre déterminante. Il intègre le CNSM de Paris où il obtient les prix de clavecin et de basse-continue dans les classes d’Olivier Baumont et de Blandine Rannou et complète sa formation au sein d'académies où il suit l'enseignement de Bob van Asperen, Nicolau de Figueredo ou encore Pierre Hantaï.
Sa double activité de concertiste et de chef de chant le conduit à travailler régulièrement avec le Poème Harmonique (dir. Vincent Dumestre) avec lequel il se produit à Londres, New York, Bruxelles, Cracovie, Saint-Petersbourg, Vienne et Tokyo. Parmi ces récentes collaborations citons l’enregistrement pour Harmonia Mundi des Leçons de Ténèbres de Michel Lambert avec le baryton Marc Mauillon. En 2017, il enregistre un premier disque autour de l’œuvre pour clavecin de Jean-François Dandrieu chez l’Encelade salué par la critique et fonde son propre ensemble, La Lyre d’Orphée qu’il dirige du clavecin ou du pianoforte.
Passionné par la recherche et la pédagogie, il est titulaire du Certificat d'Aptitude de professeur et boursier du mécénat musical de la Société Générale. Il enseigne actuellement au Conservatoire de Pantin et encadre régulièrement stages et projets artistiques en France mais aussi à l'étranger comme à l’Université de Santander en Espagne, à l’Académie de Musique de Vilnius ou au Conservatoire Tchaïkovski de Moscou.
Cousine germaine de l'organiste du Roi Soleil, Marguerite Louise Couperin était décrite par Titon du Tillet comme l'une des musiciennes les plus célèbres de son temps, qui “chantoit avec une grande légèreté de voix et un goût merveilleux”. Admise à Versailles en 1702 comme voix de dessus, elle devint l'une des toutes premières femmes à pouvoir chanter à la tribune de la Chapelle Royale. Ainsi François Couperin lui destina ses pages de musique les plus envoûtantes, dans des formations instrumentales très aériennes qui mettaient particulièrement en valeur sa voix : deux flûtes et pas de basse grave (celle-ci étant confiée au violon).
C'est donc du nom de cette douce égérie que naquit l'ensemble Marguerite Louise, aujourd'hui formé des meilleurs musiciens du répertoire baroque sous la direction de l’organiste Gaétan Jarry. En 2015, Marguerite Louise fait paraître son premier disque “Motets pour une Princesse” (disque L’Encelade), dédié aux chefs -d’œuvre inédits de Charpentier. Vivement salué par la critique, cet enregistrement marque un tournant pour l’ensemble et le place comme l’un des plus “prometteurs de sa génération”.
Depuis 2016, Marguerite Louise a le plaisir de collaborer régulièrement avec le Château de Versailles, au cœur duquel il se produit dans le répertoire de musique sacrée, de musique de chambre et d'opéras. L’ensemble s’est également produit entre autres au festival Sinfonia en Périgord, au festival de musique sacrée de Saint Malo, à la Cité de la Musique, au Palais Farnèse de Rome ainsi qu’à l’église Saint Gervais – Saint Protais où il s’est illustré dans une saison consacrée à l’intégrale des motets de François Couperin. Le chœur Marguerite Louise s’est illustré dans plusieurs productions lyriques telles que Pygmalion de Rameau, Médée et Actéon de M-A. Charpentier aux côtés de Tafelmusik et de l’Opéra Atelier de Toronto à l’Opéra Royal de Versailles, ainsi que dans la Damnation de Faust de Berlioz en collaboration avec les l’Orchestre les Siècles (dir. François-Xavier Roth). En 2017, Marguerite Louise interprète l’emblématique opéra de Charpentier Les Arts Florissans au Château de Versailles, qui fit l’objet d’un enregistrement paru sous le label Château de Versailles Spectacles en septembre 2018 (5 Diapasons, 5 étoiles Classica et Diamant d’Opéra Magazine).
L’ensemble Marguerite Louise est membre de la Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés. Il est soutenu par la Fondation Orange et la Ville de Versailles.